Coucher de soleil et bye, bye Bagan!

J’ai commencé par le lever de soleil il était normal que le dernier jour s’achève par le coucher, non? Après trois jours le dernier jour déjà, hé bien oui et voilà pourquoi…Bagan est émerveilement le premier jour, un musée à ciel ouvert le second mais à vrai dire au bout du troisième c’est un peu comme une histoire d’amour qui tournerait au vinaigre. Les petites choses qui étaient si authentiques et charmantes les premières heures apparaissent après 3 jours comme autant de défauts qu’on ne supporte plus. Hé oui car une pagode, un temple, une stupa… en brique, en plâtre blanc ou recouvert de feuilles d’or ressemblera, à moins que vous ne soyez un expert passionné de l’architecture birmane du 12 ème siècle, de très prés à une des 2000 autres pagodes, temples ou stupas…en brique, en plâtre blanc ou recouvert de feuilles d’or…et à l’intérieur qu’allez vous trouver? Non non toujours pas de tortue qui joue de la flûte avec un chapeau chinois mais je vous le donne dans le mille un boudda! Ajoutez à ça les marchands de souvenirs et autres artisans locaux qui vous vont vous rendre, boite en laque gravée main, peinture des sables représentant des moines ou des scènes mythologiques bouddiques, marionnettes traditionnelles ou encore pantalon éléphant probablement cousu en chine et au prochain « Good price for you my friend » vous allez juste avoir envie d’en prendre un pour taper sur l’autre.

Mais je crois que le plus irritant reste le bruit ambiant absolument incessant, composé majoritairement de techno birmane à fond les ballons diffusée par les marchands de billet de loterie dans leur petit camion et les klaxons incessants. C’est bien simple le code de la route n’existe pas alors passera celui qui klaxonnera le plus fort…petite fatigue et indegestion ne m’aide certainement pas aujourd’hui à être clémente en écrivant ce poste. Pour conclure Bagan A NE PAS MANQUER mais à vous de gérer votre temps pour ne pas frôler l’indegestion! Terminons sur une jolie note avec ce fameux coucher de soleil sur la plaine.

Depuis une petite pagode déserte le premier jour :